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Mon Afrique selon De Gaulle
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Page de garde du roman Mon Afrique selon De Gaulle

Auteur Biringanine Ndagano
Pays France
Genre Roman
Version originale
Langue française
Version française
Éditeur Amazon
Date de parution 20 octobre 2023
Nombre de pages 161
ISBN 979-8-862-26987-1

Mon Afrique selon De Gaulle est un roman de fiction de Biringanine Ndagano publié le 20 octobre 2023 sur Amazon, et Fnac. Cette ouvrage dépeint le contexte historique et les enjeux des anciennes colonies françaises depuis le XXe siècle.

Le roman est composé de trois parties : Ça a commencé comme ça, La nouvelle Légende de Charles de Gaulle et Rasta... ou la survie sans papiers. Le premier cadre est dans une ville qui correspond à Cayenne et plus precisement à l'Université de Guyane où Ndagano a passé son enfance et sa vie adulte.

Rédaction[modifier | modifier le code]

Biriganine Ndagano est un écrivain français. L'auteur a témoigné lors d'une conférence[1] de la durée de 7 ans nécessaire pour rédiger ce livre. De plus son hésitation en tant qu'auteur d'aborder les thématiques présentes dans le récit.

L'Avertissement[modifier | modifier le code]

Ndagano laisse cette déclaration de mise en garde contre tout interprétation du sens strict des mots de ce qui est raconté dans son roman. Mais plutôt compris comme un récit fictif destiné à susciter la réflexion, il laisse donc la méthaphore du doigt qui montre la lune.

« Les romanciers prennent toujours la précaution de mettre en garde leur lecteur: "Attention, celui qui prend ce qui est raconté dans ce roman pour une vérité est dans l'erreur". Je voudrais les imiter et dire ceci : ce roman, c'est des histoires rien que du sirop de cerveau. Un roman, c'est comme un doigt qui montre la lune. Regardez la lune, pas de doigt »

Biriganine Ndagano, Mon Afrique selon De Gaulle, 2023

Résumé par partie[modifier | modifier le code]

Mon Afrique selon De Gaulle étant un récit de politique-fiction, le narrateur ne mésure la mise en avant des sujets comme le racisme, le neocolonialisme et les enjeux de la décoloniation tout en s'appuiant sur l'intertextualité et l'allusion à des personnages historiques pour construire l'intrigue du roman.

Partie 1 : Ça a commencé comme ça[modifier | modifier le code]

Cette partie du roman commence par la rencontre du Professeur et de son élève Rasta qui débarque dans son bureau essouflé et en sueur. Rasta entame une conversation engagé en demandant au Professeur d'écrire un livre sur le Général de Gaulle. Il exprime son indignation en ce que concerne les faits historiques sur le racisme en vers les Noirs et les Arabes[2] mais aussi l'aspect de la propagation colonial à travers Charles de Gaule. Rasta remet donc en question les principes du gaullisme. Le Professeur en hésitant se trouve confronté à cette demande persistente de son élève d'écrire un roman sur De Gaulle que pour lui semble bien plus complexe que les travaux littéraires qu'il a l'habitude de réaliser.

Dans cette même partie, le Professeur rememore des souvenirs de son enfance et de son éducation, puis il observe par la fenêtre de son bureau, la jeunesse actuelle absorbée par la technologie au détriment de la contemplation du monde qui les entoure.

Partie 2 : La Nouvelle Légende de Charles de Gaulle[modifier | modifier le code]

Ici le narrateur fait la description d'un Lundi de Pâques tout en metant en avant des scènes imaginaires[3] de différents personnages historiques, notament celles de De Gaulle qui reçoit son ami Léopold-Sédar Senghor à l'Élysée ou encore les échanges avec la Reine de l'Engleterre.

À l'occasion de ce jour de férié Senghor de retour de Normandie où il a passé les fêtes de Pâques avec sa belle-famille, fait une escale habituelle à Paris avant de rentrer au Sénégal. Les deux figures politiques discutent paisiblement tout en évocant des sujets variés et en donnant des nouvelles de leurs familles respectives. Cette discussion évolue vers des réflexions sur l'avenir du monde, de la France et de la langue française, notament l'émergence de la francophonie dont l'origine exacte est sujette à la controverse des limites de la génèse de cette dernière. Le narrateur remet en question la francophonie dans un cadre de escroquerie organisée. Cette conversation porte ensuite sur l'Afrique et ses pressions internationales execées sur la France pour mettre fin à la colonisation. Le narrateur aborde les critiques fusent à l'ONU, tout en reprochant à la France de se présenter comme défenseur de la liberté mais qui poursuit le Néocolonianisme.

Ensuite, l'échange imaginé entre de la Reine Elizabete et De Gaulle. Celle-ci lui donne des conseils de sur la gestion et le contrôle d'un territoire colonisé tout en exposant des exemples de réussite. Mais aussi avec Pompidou le premier Ministre de France qui le conseille des contreverses de la décolonisation.

Partie 3 : Rasta... ou la survie sans papier[modifier | modifier le code]

Les paroles du personnage Rasta temoignent[4] de son vécu en Guyane et son expérience en tant que clasdestin[5]. Celui-ci à travers l'euphémisme de sa réalité décrit et justifie la destruction de ses rêves en ce qui concerne l'amélioration de la connaissance en soi, la fondation de son foyer et l'échec de son l'évolution de carriére. De plus dans cette partie du récit Rasta est assimilé à un squater de part par son apparence car il a laissé ses cheveux et sa barde pousser. N'étant plus motivé celui-ci parle au Professeur car selon lui, il est le seul capable de dénoncer les indignations d'une vie clandestine et leurs origines.

Ainsi le professeur qui est également le narrateur-personnage dans le récit, laisse une digression sur les thématiques posées par Rasta, il aborde les enjeux de la condition cladestine sur le térritoire, l'exemple de la situation de Rasta, un étudiant en situation irrégulière, mais aussi l'atmosphère particulière qui règne dans le campus universitaire par la divergence d'opinions entre les étudiants. Le professeur souligne aussi le processus d'interet de la coopération internationale comme un moyen de profiter des avantages financiers sans réellement investir dans la mission attribuée pour le territoire. Il afirme que l'Afrique et ses anciennes colonies françaises ne sont pas les priorités pour l'Europe, tout en mentionant des exemples comme Tchad, le Mali, Haïti pour illustrer ses propos.

De plus le Professeur exprime son ironie face à cette situation avec le paradoxe d'une une fausse aide et des prêts qui ont été utilisées pour valider la pauvreté en Haïti plutôt que de réellement la combattre. Des faits qui font écho à la situation africaine des territoires colonisés.

Personnages[modifier | modifier le code]

Le Professeur[modifier | modifier le code]

Un maitre de Conférences et enseignant africain sur le Campus universitaire en Guyane, celui-ci est confronté par la l'insistance insatiable de son élève Rasta de rediger un récit sur De Gaulle. Il est le seul capable d'écrire ce roman dans sa complexité. Ce personnage est très instruit et détient lui-même d'une vision ouverte de l'Afrique et du monde grâce à son parcours d'études supérieures, d'avoir été impliqué dans la promotion de la francophonie, les recherches et ses années de coopération notament en Afrique.

Hector-Achille Vertueurx[modifier | modifier le code]

Est le personnage principal de l'oeuvre. Il est un étudiant clandestin haïtien, connu par le pseudonyme Rasta à cause de son habit aux couleurs. Motivé par son oncle, il est venu étudier en Guyane, il est à la recherche d'une vie meilleure depuis 10 ans sur le territoire. Mais Rasta est devenu presque vagabon sur le campus universitaire car il est face à une impasse de plusieurs candidatures rejetées à cause de la validation de ses études en Haïti afin de s'inscrire à l'université. Plus tarde dans le roman il parvient à être titulaire de trois diplômes français.

Rasta fini par partager un sentiment d'humiliation[6] car Il a été expulsé du territoire à cause du refus de la par de la préfecture de lui accorder un titre de séjour. Celui-ci indigné demande à son professeur d'écrire un roman sur De Gaulle, figure qu'il considère comme le precurseur de la pauvreté des anciennes colonies françaises.

Rose[modifier | modifier le code]

Est une très belle femme, fière et hautaine, elle est l'ex fiancée de Rasta, qui est restée en Haïti après le départ de Rasta. Sous l'attente de la promesse de Rasta de la faire rentrer en Guyane, Rose[7] a eu des jumeaux avec un autre homme avant même qu'ils puissent se revoir et potentiellement se marier.

Alexandra[modifier | modifier le code]

Est la deuxième amoureuse de Rasta en Guyane, elle est une jolie compatriote, qui possède un titre de séjour. Elle est en master de Droit. Alexandra s'entend bien avec Rasta tandis qu'ils mangent ensemble dans le restaurant universitaire pour un repas de 1 euros. Alexandra[8] n'est pas une femme facile et elle connaît bien les intentions des hommes qui n'invisagent avoir des rapports intimes envers les femmes.

De Grant, de Mirza et Bagdad[9][modifier | modifier le code]

Ce sont les personnages qui se servent des jeunes en Guyane dans le but de faire passe la mule pour vendre de la drogue sur le département et en France.

De Gaulle[10][modifier | modifier le code]

Ce personnage historique apparait dans la deuxième partie du roman à l'Élysée. Il est à la rencontre de Senghor et d'autres représentants politiques.

La Reine[modifier | modifier le code]

Dans le roman presenté par le pseudonyme Bebeth, qui peux éventuellement avoir une connotation de la part du narrateur. Cette dernière s'adresse à De Gaulle en l'appellant de Charles. Beteth lui expose les stratégies de réussite en ce qui concerne le contrôle des colonies.

Monsieur Senghor[modifier | modifier le code]

Ce personnage historique dans le roman est representé comme le nomé président du Sénégal et qui sous les ordres du Générale De Gaulle.

Pompidou[modifier | modifier le code]

Le premier ministre de De Gaulle, un personnage qui n'a pas le même champ optique que le Générale, car pour lui il ne faut pas de détacher des colonies françaises car ces dernières enchissent la France. Mais la mission était de "civiliser les Nègres" et les faire travailler.

Konrad Adenauer[modifier | modifier le code]

le chancelier allemand, connu par le pseudonyme le Vieil homme. celui-ci est un personnage dont le narrateur fait un util de sarcasme et irônie en ce qui concerne le racisme et la colonisation.

Giovanni[modifier | modifier le code]

Un personnage qui represente l'Italie dans une discussion dans la deuxième partie du roman.

Baudoin[modifier | modifier le code]

Dans le roman Baudoin est le roi des belges, qui refuse toute sorte de début d'independence dans ses territoires colonisés en occurence le Congo car pour lui ces colonies répresentent une source de richesse.

Oncle[modifier | modifier le code]

Est celui de Rasta et qui le conseille de venir en Guyane et le motive à continuer ses études. Il habite dans une commune appelée Kourou, celui-ci possède une petite maison avec 3 chambres, dont ses sete enfants entre trois et quinze ans partagent deux chambres. L'oncle est devenu pasteur en ouvrant sa propre église convoitée par une centaine de fidèles. Ce personnage a un fort caractère

Thématiques[modifier | modifier le code]

  • L'obstable de l'intégration sociale, économique et humaine des clandestins en Guyane
  • Les enjeux politiques face aux térritoires colonisés
  • Le contexte religieux
  • Le travail noir
  • La prostitution

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie primaire[modifier | modifier le code]

  • Biriganine Ndagano, 2023, Mon Afrique selon De Gaulle, Independently published, Amazon.

Bibliographie secondaire[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Référence[modifier | modifier le code]

  1. Biringanine Ndagano, « Invitation à la conférence sur Mon Afique selon De Gaulle » Accès libre [site], sur Le site officiel de la Mairie de Remire Montjoly, (consulté le )
  2. Biringanine Ndagano, « Ça a commencé comme ça », dans Independently published, Amazon, Mon Afrique selon De Gaulle, en France, Independently published, , 161 p. (ISBN 9798862269871, lire en ligne), p. 4 à 8
  3. Biringanine Ndagano, « La Nouvelle Légende de Charles de Gaulle », dans dans Independently published, Amazon, Mon Afrique selon De Gaulle, en France, Independently published, Amazon, , 161 p. (ISBN 9798862269871, lire en ligne), p. 25 à 89
  4. Biringanine Ndagano, « Rasta... ou la survie sans papiers », dans Independently published, Mon Afrique selon De Gaulle, en France, Independently published, Amazon, , 161 p. (ISBN 9798862269871, lire en ligne), p. 93 à 120
  5. Biringanine Ndagano, Préface de Jacques Chevrier, Nègre tricolore : littérature et domination en pays créole, Paris, Servédit-Maisonneuve & Larose,, , 210 p. (lire en ligne), p. 120 à 125
  6. Biringanine Ndagano, « Rasta... ou la survie sans papiers », dans Independently published, Mon Afrique selon De Gaulle, en France, Independently published, Amazon, , 161 p. (ISBN 9798862269871, lire en ligne), p. 108 et 109
  7. Biringanine Ndagano, « Rasta... ou la survie sans papiers », dans Independently published, Mon Afrique selon De Gaulle, en France, Independently published, Amazon, 20 octobre 2023, 161 p. (isbn 9798862269871), p. 25 à 39, 161 p. (ISBN 9798862269871, lire en ligne), p. 132 à 134
  8. Biringanine Ndagano, « Rasta... ou la survie sans papiers », dans Independently published, Amazon, Mon Afrique selon De Gaulle, en France, Independently published, Amazon, , 161 p. (ISBN 9798862269871, lire en ligne), p. 134 à 136
  9. Biringanine Ndagano, « Rasta... ou la survie sans papiers », dans Independently published, Mon Afrique selon De Gaulle, en France, Amazon, , 161 p. (ISBN 9798862269871, lire en ligne), p. 136
  10. Biringanine Ndagano, « La Nouvelle Légende de Charles de Gaulle », dans Independently published, Mon Afrique selon De Gaulle, en France, Independently published, Amazon, , 161 p. (ISBN 9798862269871, lire en ligne), p. 26 à 39